Projet E-Panema – Rencontre avec nos partenaires

Réunion de nos partenaires, SAFRAN, DIADES, ENSTA et de notre financeur l’ADEME pour la validation de la première étape clé de notre projet E-PANEMA

Le projet E-Panema, c’est quoi ?

En accord avec la Feuille de Route « Passerelles Intelligentes » du CORICAN et le Strategy Implementation Plan (SIP) « e-Navigation » de l’OMI, le projet e-PANEMA a pour objet d’étudier et de développer les briques technologiques innovantes qui permettront d’améliorer la sécurité de navigation et d’offrir une meilleure protection de l’environnement par une diminution des collisions et une optimisation des routes de navigation.

Les briques étudiées concernent :

1. L’e-positioning : une navigation précise exige une solution de positionnement fiable et robuste à la diversité des conditions environnementales, reposant sur l’hybridation de la navigation inertielle avec différents moyens de recalage par tout temps (GNSS, visée optronique, …)
2. La tenue de situation améliorée : une navigation sûre impose de pouvoir détecter et identifier des embarcations ou obstacles à faible signature radar et en toutes conditions afin d’offrir une perception améliorée du navire dans son environnement, de pouvoir alerter en cas de danger et d’aider à la prise de décision.
3. L’e-navigation : en s’appuyant sur ces deux précédentes fonctions, l’e-navigation regroupe un ensemble d’applications et de services tirant parti de l’intégration et de l’exploitation de différentes sources d’information et répondant aux nécessaires exigences d’interopérabilité, au sein d’un système de restitution cartographique cohérent des normes maritimes. Par exemple une application d’optimisation de l’efficience des routes de navigation sera étudiée.

L’e-navigation fait aujourd’hui l’objet de nombreuses recherches, qui conduiront à de nouvelles réglementations. L’objectif du projet e-PANEMA est de donner une place à la France dans ce domaine : pour cette raison, le consortium industriel a l’ambition d’accompagner ce processus de normalisation et d’être force de proposition au sein des groupes de travail préparatoires aux futurs standards de l’OMI, en s’aidant des acteurs étatiques et académiques nationaux dans le domaine.